Compléments alimentaires post-partum

Découverte en 1846 dans la caséine, une protéine présente dans le fromage ("tyros" en grec), la L-tyrosine, ou tyrosine, est un acide aminé non essentiel, c'est-à-dire qu'il peut être synthétisé par l'organisme grâce à un autre acide aminé, la phénylalanine.

La L-tyrosine permet aux neurotransmetteurs de booster le fonctionnement du cerveau, et notamment la dopamine ou la sérotonine, considérées comme les hormones du bonheur.

La L-tyrosine peut donc être utilisée comme un antidépresseur léger. Elle permet de réguler l'humeur, de renforcer nos performances mentales et créatives et de faire face à la fatigue et au stress.

Une carence en L-tyrosine peut à l'inverse entraîner des troubles de l'humeur, voire de la dépression.

Dans l'alimentation, on peut retrouver la L-tyrosine dans les produits animaliers tels que le fromage, le lait bien sûr mais aussi dans les œufs, la viande, le poisson et les crustacés. En cas de carence, une supplémentation en gélules sera plus adaptée et plus efficace.

Utilisé à des fins médicinales depuis de nombreux siècles en Inde notamment (1), le safran est une épice aux actifs puissants, aujourd’hui connus et étudiés pour leur effet positif sur l’anxiété et la dépression (2-4) Une étude réalisée chez 60 nouvelles mamans a montré qu’une consommation de 30 mg de safran, un dosage similaire à celui de notre produit Post-Partum, pouvait réduire significativement le score associé aux sentiments dépressifs. D’autres études, menées chez des personnes anxieuses et dépressives, ont montré que le safran avait un impact positif dans la prise en charge de l’anxiété et la dépression (3,6). 

Études scientifiques :

1 Bukhari S. I., Manzoor M., Dhar M. K. « A comprehensive review of the pharmacological potential of Crocus sativus and its bioactive apocarotenoids ». Biomed Pharmacother [En ligne]. février 2018. Vol. 98, p. 733‑745. Disponible sur : < https://doi.org/10.1016/j.biopha.2017.12.090 >

2 Noorbala A. A. et al. « Hydro-alcoholic extract of Crocus sativus L. versus fluoxetine in the treatment of mild to moderate depression: a double-blind, randomized pilot trial ». Journal of Ethnopharmacology [En ligne]. 28 février 2005. Vol. 97, n°2, p. 281‑284. Disponible sur : < https://doi.org/10.1016/j.jep.2004.11.004 >

3 Basiri Moghadam M. et al. « Comparison of the Anxiolytic Effects of Saffron (Crocus sativus. L) and Diazepam Before Herniorrhaphy Surgery: A Double Blind Randomized Clinical Trial ». Zahedan Journal of Research in Medical Sciences [En ligne]. 26 mars 2016. Vol. In Press,. Disponible sur : < https://doi.org/10.17795/zjrms-6248 >

*4 Talaei A. et al. « Crocin, the main active saffron constituent, as an adjunctive treatment in major depressive disorder: A randomized, double-blind, placebo-controlled, pilot clinical trial ». Journal of Affective Disorders [En ligne]. 15 mars 2015. Vol. 174, p. 51‑56. Disponible sur : < https://doi.org/10.1016/j.jad.2014.11.035 >

*5 Tabeshpour J. et al. « A double-blind, randomized, placebo-controlled trial of saffron stigma (Crocus sativus L.) in mothers suffering from mild-to-moderate postpartum depression ». Phytomedicine [En ligne]. 1 décembre 2017. Vol. 36, p. 145‑152. Disponible sur : < https://doi.org/10.1016/j.phymed.2017.10.005 >

*6 Mazidi M. et al. « A double-blind, randomized and placebo-controlled trial of Saffron (Crocus sativus L.) in the treatment of anxiety and depression ». Journal of Complementary and Integrative Medicine [En ligne]. 1 juin 2016. Vol. 13, n°2, p. 195‑199. Disponible sur : < https://doi.org/10.1515/jcim-2015-0043 >

Le tryptophane est un acide aminé essentiel et joue un rôle dans la production de certaines molécules comme la sérotonine, une hormone impliquée dans la régulation de l’humeur. Cette dernière va souvent de paire avec la dopamine, une hormone impliquée dans le plaisir, synthétisée grâce à la tyrosine.

Le rôle positif du tryptophane dans la régulation de l'équilibre émotionnel est appuyé par des études, qui ont montré qu’une faible teneur en tryptophane chez des individus sains pourrait conduire à des déficits semblables à ceux observés en clinique, dans le cas de dépression (1). 

Études scientifiques :

(1) Murphy, F. C., K. A. Smith, P. J. Cowen, T. W. Robbins, et B. J. Sahakian. « The Effects of Tryptophan Depletion on Cognitive and Affective Processing in Healthy Volunteers ». Psychopharmacology 163, no 1 (août 2002): 42‑53. https://doi.org/10.1007/s00213-002-1128-9.